BYE BYE SHANGHAI
« Shanghai nous manque déjà ! Qui aurait pu imaginer que nous allions être nostalgiques à ce point-là ! C’est vrai que c’était vraiment cool de faire la fête pendant plusieurs jours avec nos amis, ne se préoccupant de rien d’autre que de passer un bon dernier moment.. Nous n’aurions pas pu imaginer ce sentiment de nostalgie envahir tout notre corps, les larmes aux yeux, et notre chauffeur nous rappelant que il serait temps de partir… »
« C’est pour ça que nous avons décidé, sur la route du retour, de rédiger cette liste « des choses que nous ne ferions ou de verrions plus » dorénavant, partis de Chine… » Pour le meilleur et pour le pire. Arthur
J’ai aimé...ils vont me manquer...
- Les chinois se baladant le ventre à poil dans la rue lorsqu’il fait chaud,
- Voir des « Porche » roses fluo Hello Kiti conduites par des filles de 20 ans ou des Lamborghini vert fluo,
- Des bébés avec des pantalons troués aux fesses pour faire leurs besoins
- Les vélos sur lesquels sont fixés des monticules de polystyrènes ou de cartons de 5 m de haut,
- Les masseuses du Pearl Center faire leur danse du soir dans la rue,
- Ma piscine, le stade quasi olympique de l’école française,
- Les poissons entiers en aquariums que l’on choisit au magasin avant qu’ils soient découpés devant vous,
- Des autoroutes et des compounds poussant comme des champignons,
- Les week-end à Hong Kong et à Singapore pour faire du shopping,
- Le grand prix de formule 1 et les Masters de Shanghai.
- Eviter des motos ou les voitures qui roulent à contre sens ou font demi-tour sur la « cinq voies » la nuit,
- Le rayon « expat » du Carrefour, comme un oasis perdu dans un désert de produits inconnus,
- Des immeubles entiers vides en attendant qu’ils soient remplis de paysans dans quelques années,
- Les rivières, vertes de vase et truffées de déchets dans lesquels pèchent les paysans,
- 45 000 cochons morts flotter dans la rivière Huang Pu,
- Les massages hebdomadaires, le salue des masseuses a la japonaise,
- Mon chauffeur préféré, mon « ayi » toute la journée pour tenir la maison,
- Se sentir être "sous surveillance" jour et nuit au téléphone,
- Ne pas être assurés et compter sur son bagout pour convenir du prix à payer en cas d’accident,
- Recevoir son courrier une fois sur 2, et deux ou trois mois après l’envoi.
- Voir les 'vieux' se promener en pyjama dans la rue le week-end,
- Des gens me cracher sur les chaussures dans la rue,
- Que l’on me rote a la figure pendant une discussion comme si de rien n’était,
- Le service pas toujours très pointu mais toujours souriant (et pas cher),
- Négocier les prix et acheter au 1/10eme de la valeur annoncée,
- Manger du chien, du rat sans le savoir,
- Le coiffeur qui passe une heure à vous masser le cou et la tête avant la coupe,
- Les plantes du jardin, dont les feuilles sont noires, d’une couche de pollution en hivers,
- Des tours de 400 mètres totalement éclairées la nuit,
- Les filles qui portent des shorts très très courts et dont on voit volontairement les coutures des collants.
- L’odeur de la cuisson du canard laqué, qui donne envie de fuir,
- Des villes de 8 à 20 millions d’habitants par dizaines,
- Les camions remplis de travailleurs éreintés revenant des chantiers et entassés dans l’arrière des camions,
- Les gens conduire des motos et scooter sans casques, a trois ou quatre dessus,
- Les copies de DVD par centaines, sans pouvoir trouver d’originaux,
- zigzaguer sans jamais mettre son clignotant sur l’autoroute,
- Les multiples voies aériennes éclairées de nuit, aux néons fluo,
- acheter des câbles pour iPhone/pad et se rendre compte qu’ils n’ont pas de fil électrique sous la coque plastique et que tout est fake,
- Les éboueurs en vélo qui ramassent les poubelles à l’unité,
- Parler chinois, anglais tous les jours avec les gens qui nous entourent.
« Nous reverrons tout cela car nous reviendrons, c’est sûr, mais tout cela aura sans doute bien changé ! »